Conseil sexo

Les infections sexuellement transmissibles (IST)

Qui dit relation et rapport sexuels peut aussi dire infections sexuellement transmissibles.

Causées la plupart du temps par des champignons ou des virus, elles peuvent être bénignes ou graves, douloureuses ou non. Pour s’en protéger, une seule solution : le préservatif. Une fois la relation installée on peut avoir envie de s’en passer, à la seule condition de passer tous les tests en vigueur pour se protéger et protéger son partenaire.

Voici nos conseils pour se prémunir de ces affections appelées IST.

L’herpès génital

L’herpès génital est un virus qui peut sommeiller voire s’épanouir en vous en toute discrétion avant de se réveiller soudainement. À ce moment-là, il s’exprime par de petites pustules semblables aux boutons de fièvre qu’on peut avoir parfois sur la bouche (c’est le même virus) et tout aussi douloureuses. Chez les femmes, les crises sont particulièrement pénibles et peuvent même parfois nécessiter une hospitalisation.

Très contagieux, l’herpès se transmet lors de rapports sexuels, mais aussi par simple contact des organes génitaux ou par un baiser. Il est très important d’être diagnostiqué car il est également possible de le transmettre à son bébé pendant l’accouchement (avec des risques pour le nouveau-né).
Si vous pensez en être atteint, une consultation chez votre médecin (ou votre gynécologue ou urologue) permettra de poser un diagnostic grâce à un prélèvement local voire une prise de sang. Un traitement existe mais il n’éradique pas le virus. Il atténue les symptômes pendant les crises et, pris sur une longue durée, peut espacer les récidives.

Le partenaire qui est porteur, pour diminuer le risque de contamination, doit se protéger durant les rapports en cas de crises. Si ces dernières sont très fréquentes, les médecins recommandent le port du préservatif même lorsque tout va bien.

Le Human Papilloma Virus (HPV)

Très silencieux au départ, ce virus est responsable d’une grande partie des cancers du col de l’utérus. On le repère en général par l’apparition de petites verrues autour du vagin, près de l’anus et sur les grandes lèvres. Parfois, aucun symptôme n’est visible et la détection ne se fait que grâce au frottis.

Uniquement lors des rapports sexuels, même si des soupçons peuvent aussi se porter sur les cuvettes de toilettes (mais rien n’a été prouvé à ce sujet pour l’instant).

Si le HPV est pris à temps, il peut être soigné. Le médecin examine les verrues, fait si besoin une biopsie et, en fonction de leur nombre et de leur grosseur, décide du traitement : crèmes locales, laser, cryothérapie, etc. Parfois le col de l’utérus peut être touché, on appelle ça une dysplasie. Le médecin doit le « coniser », à savoir en retirer la partie affectée. En revanche, si l’on a trop attendu, les cellules peuvent s’être dégradées et transformées en cancer. Le traitement peut alors être beaucoup plus invasif.

Pour se protéger de ce virus, une seule solution : le préservatif. Il existe par ailleurs, en France depuis 2007, deux vaccins qui protègent contre certaines formes du virus. Ils s’adressent (pour être remboursés) aux jeunes filles et aux garçons de 11 à 14 ans et jusqu’à 19 ans en rattrapage du vaccin. Attention, ces vaccins ne garantissent pas une protection contre toutes les souches du virus.

Les mycoses

La mycose, très répandue, est la plupart du temps causée par un champignon du nom de candida albicans. Les symptômes sont : démangeaisons, écoulements purulents et odorants.

Un peu partout, les candidas, étant naturellement présents dans l’organisme. Il suffit d’être un peu fatigué, de sortir d’une grosse grippe ou autre, pour être plus vulnérable. La contamination peut être sexuelle, mais aussi due à la consommation d’antibiotiques qui déséquilibrent la flore, ou d’une infection intestinale (les champignons migrent de l’anus vers le vagin).

Pour traiter les mycoses féminines, votre gynécologue vous prescrira une crème et des ovules antifongiques, qu’il faut prendre consciencieusement jusqu’au bout du traitement.

Pour traiter les mycoses masculines, votre urologue vous prescrira un traitement antifongique similaire à suivre pendant plusieurs jours.

Pour éviter les récidives, il faut faire attention à bien se sécher après les douches, porter plutôt des sous-vêtements en coton, et s’essuyer toujours de l’avant vers l’arrière lors du passage aux toilettes.

Les chlamydiae

Les chlamydiae sont des bactéries responsables de la majorité des maladies sexuellement transmissibles d’origine bactérienne. En silence, elles déclenchent des infections assez haut dans l’appareil génital. Elles sont responsables de nombreux cas de stérilité. Souvent, les chlamydiae sont dépistées en raison de mycoses récidivantes ou de douleurs pelviennes. Chez les hommes, elles peuvent se traduire par un écoulement de l’urètre.

Lors de rapports sexuels.

Une fois diagnostiquées, les chlamydiae peuvent être soignées à l’aide d’antibiotiques. Pendant la durée du traitement, les rapports doivent être protégés.

En utilisant des préservatifs.

Le SIDA

C’est une maladie causée par un virus, l’immunodéficience humaine (VIH), qui s’attaque à l’un des composants essentiels du système immunitaire, les lymphocytes T. Le syndrome d’immunodéficience acquise, plus connu sous le nom de SIDA, entraîne une chute des défenses naturelles. Cela peut mener à de graves complications car le corps ne sait plus se défendre sur le plan immunitaire.

Lors des rapports sexuels, mais aussi par transmission sanguine. Au moindre rapport suspect, il est conseillé de se rendre à l’hôpital dans les 48 heures, pour y subir un traitement d’urgence, qui peut diminuer le risque de contamination VIH, mais sans certitude d’éviter celle-ci.

Si l’on meurt encore du SIDA, notamment dans les pays les plus pauvres où l’accès aux traitements est encore très aléatoire, il existe plusieurs types de thérapies qui permettent de mettre « en sommeil » le virus.

Pour l’instant, aucun vaccin n’a fait ses preuves. À ce jour, la seule protection contre le SIDA reste le préservatif.
C’est seulement après plusieurs tests que l’on peut envisager de s’en passer.

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